En vérifiant les horaires SNCF la veille du départ sur le site www.transilien.fr, je découvre que le programme prévu ne pourra être assuré, tous les trains ayant été mis terminus en gare de Meaux durant le week-end.
Afin d’éviter de passer la majeure partie de la journée en excursion dans le bus de substitution, je remplace le parcours de 20km sur ‘les balcons de la Marne’ par un autre de 23 km en boucle autour de Lagny, également au départ de Gare de l’Est.
Avec les 10 dames qui m’accompagnent (on est parfois très bien accompagné) nous profitons de situations remarquables :
– un gros et gras ragondin grignotant au milieu des cygnes à Lagny,
– les propriétés coquettes de la ville en bord de Marne
– les monumentales sculptures de la Dhuyis, en rénovation (pièces réalisées par Jacques Servières à partir de 1987 à l’aide des pierres du pont détruit au début de la 2nde guerre mondiale),
– la coupure du chemin de halage coupé pour travaux sur des écluses nous oblige à un détour de 2 km, la longueur du parcours est ainsi portée à 25 km
– des chemins lourds -dirait-on en équitation- depuis le délicat passage sous le viaduc de la ligne SNCF Paris-Strasbourg jusqu’à la base de loisirs de Jablines, en accès libre en basse saison,
– pique nique en bord de Marne, terminé par une distribution de friandises préparées par nos meilleures cuisinières -merci à elles-, puis par une sieste permise par la générosité du soleil,
– retour à petite allure à la gare (le mal de dos d’une randonneuse s’est réveillé) via les bois, les champs, le chemin de halage
Partout couleurs et odeurs d’automne et le bruit des feuilles mortes qu’on piétine.
Auteur/autrice : Bernard
Samedi 8 juillet : céladon ?
Est-ce raisonnable de randonner lorsque Météo-France annonce 30°C ?
7 randonneurs le pensent, ou n’ont pas consulté les prévisions.
Le menu de la journée prévoit une heure de marche en campagne, le reste à l’ombre pour pérégriner de Villaines à Presles, via le château de Carnelle, la petite forêt de Carnelle (~1000ha) avec la Pierre Turquaise montrant que Sisyphe n’était pas le premier à pousser son rocher, et ses étangs : la mare des Sylphes et ses nénuphars, le lac bleu qui n’est pas bleu (voir photo jointe prise par nos précurseurs de l’association Retraite Sportive du Parisis) -plutôt céladon disent certains, lichen pour d’autres- et le Petit Etang, sans doute le plus grand des 3, où nous déjeunons.
Poursuite à l’ombre des magnifiques futées.
Quai des brumes
Remontée de la Seine, de Conflans à Chatou
8 volontaires au départ à Auber, n’ont pas hésité à quitter la couette pour des températures fraîches : les flaques d’eau sont recouvertes d’un film de glace, le sol est juste assez chaud pour ne pas rendre trop glissants les dénivelés en première moitié du parcours.
Pêle-mêle, quelques moments du jour :
– le bateau église en béton à Conflans, le ‘Je sers’, en bien meilleur état que nombre de péniches amarrées dans les environs, malgré ses 98 ans ;
– les bords de Seine en vue panoramique depuis les sentiers en surplomb du côté de La Frette, avec la haie ébréchée de peuplier étêtes par la tempête de la semaine dernière,
– le chant de quelques mésanges charbonnières donne une impression de retour du printemps,
– la friche industrielle de Lafarge étale ses débris à Sartrouville, une nouvelle façon pour le cimentier de faire sa publicité ?
– une longue promenade avec à main droite le fleuve, Maisons-Lafitte, Saint-Germain en Laye, Marly, …, à main gauche de multiples résidences d’autant plus huppées qu’on approche du terme du parcours à Croissy et Chatou.
La pause-déjeuner est toujours un moment attendu. Mentions particulières pour le génépi de Régina, la mirabelle de Gérard, les crêpes et leur confiture de Serge.
Au terme de 26 km, nous arrivons à 15h30 à Chatou, à temps pour éviter d’être trempés par l’arrivée de la bruine conforme à la prévision de Météo France.
4 îles, 4L
Les 10 participant(e)s à ce parcours sont notamment passés par :
– l’Île aux Cygnes débutant par un rendez-vous manqué avec ‘Le Dernier Tango à Paris’ et se terminant par la statue de la Liberté, cadeau des Etats-Unis à la France en 1889.
– l’Île St Germain, avec la monumentale et colorée Tour aux Figures de Jean Dubuffet inaugurée en 1988.
– l’Île Seguin, dont ne subsistent que quelques traces des activités du constructeur qui l’a désertée en 1992 (un pont rouillé, un portique délabré et un pavillon container exposant une Dauphine). François Pinault a abandonné son projet d’installation d’un musée d’art contemporain parmi les 11,5 hectares du site actuellement occupés par
. en pointe aval, une grandiose Cité musicale dont l’ouverture au public était récemment reportée en avril 2017. Oeuvre des architectes Shigeru Ban et Jean de Gastines, elle a reçu le Prix du Meilleur projet futur aux MIPIM Avvards 2015.
. un jardin écologique de 2ha
. une vaste zone de chantiers pour des équipements culturels et sportifs, domaines où les Boulonnais mettent assurément la barre très haut ;
– le parc de St Cloud, avec pique-nique panoramique sur Paris
– franchissement de la Seine par la passerelle-aqueduc de l’Avre,
– l’hippodrome de Longchamp et ses cormorans prêcheurs
– l’Île de la Jatte, dont le temple de l’Amour nous éblouit (pour cause de soleil couchant situé en prolongement)
Partout la Seine et ses rameurs du dimanche. Et plein d’autres curiosités.